Branle bas (!) de combat dans les médias la semaine passée. Imaginez-vous donc que les cours de sexe vont maintenant être dispensés par tous les professeurs au secondaire, et non plus par un professeur adéquatement formé. Le prof de maths va parler un peu de masturbation, le prof d’anglais de fellation, le prof de religion va donner des cours pratique entre deux périodes (gag facile, ça en prend un de temps en temps)
Je vais tenter de simplifier le tout. Voici selon le prof Boilard l’essentiel à savoir quand on est au secondaire : un condom, c’est non négociable. Le reste est naturellement réparti entre le cours de bio (au sujet du comment et pourquoi) et les discussions entre amis (au sujet du quand : « quand tes parents seront-ils en voyage? »).
Le vrai scandale, c’est qu’il n’y a jamais eu de cours d’éducation sentimentale au secondaire. Des cours de confiance en soi. Une personne, dûment formée, qui, contrairement à tes parents, n’a pas appris la pédagogie en regardant Passe-Partout avec toi.
Quelqu’un qui t’apprend que ce que ton père incompétent t’a mis dans la tête en te disant que tu ne vaux pas grand-chose, ce n’est pas vrai. Ou pour te conseiller de faire simplement tes choix en tant que fille, au lieu d’écouter ta mère peureuse et son intervention au sujet de« la première fois » : « il faut se méfier de tous les gars, parce qu’ils partent avec un de tes reins si tu couches avec.»
Une fille de 15 ans, ça doit apprendre à vivre à cette époque où les féministes, qui ont ouvert le buffet pour les hommes avec la révolution sexuelle, doit apprendre à coucher avec un gars, en tout temps et tout lieu, en ne se posant qu’une seule question : ça me tente ou ça ne me tente pas? Et une tonne d’autres conversations qui feront la différence dans la vie.
Il y a beaucoup plus à dire et à échanger avec des ados que de savoir si on doit sucer son chum avant de le frencher.
3 commentaires:
Je viens de finir de lire la dernière édition de ton blog . En tant que prof ( même du primaire ) , laisse-moi de dire que je t'appuie 100% .
Je te dirais que les jeunes sont de plus en plus mêlés tôt dans tout ça . Même en 6e , ils sont perdus rare ! Nous avons dû donné dernièrement , avec la complicité de l'infirmière , deux cours théoriques "de base" sur la sexualité ( car on a des petits vites dans le tas ) . Tu aurais dû entendre les "légendes urbaines" dont les jeunes nous faisaient part . C'était hallucinant . Mais ils sont tellement habitués à voir tout ça être banalisé dans les médias qu'ils ne savent plus quoi croire et quoi faire . Alors il n'est pas étonnant de voir le vrai élément important dans tout ça ( est-ce que ça ME tente ? est-ce que je suis PRÊT ou PRÊTE ) est bien loin dans leur préoccupation .
Quand tu entends que des filles de 11-12 ans font des fellations parce que c'est IN , le poil des bras nous dressent ! Et souvent même , elles ne savent pas le mot exact de ce qu'elles ont dans la bouche . Apprenons donc à aider EFFICACEMENT nos jeunes à se démêler là-dedans afin qu'ils soient plus en mesure de faire leurs propres choix , des choix réfléchis et qui correspondent à ce qu'ils sont au lieu de les pousser vers le sexe de masse !
Et les parents eux dans tout �a? On semble les n�gliger... N'ont-ils pas un r�le important � jouer. Au d�part la d�mystifiquation de tout �a devrait �tre op�r� par eux.
Je peux para�tre r�trograde mais � mon avis c'est au parent d'expliquer tout �a au jeune. Question d'y inclure les valeurs morales adjacentes � celles o� il a �t� �lev�.
Il est �vident que les cours du secondaire aident les parents "prudes" qui ne savent pas comment amener le sujet � leur enfant. Mais ils renforcent aussi le tabou au sein de la famille. Le jeune ne parlera donc pas de tout �a avec son p�re ou sa m�re et ne recevra pas le bagages de leurs exp�riences, il ne b�nificiera pas d'une rencontre en t�te-�-t�te avec un adulte qui r�pondra � toutes ses questions sans que la peur du ridicule face � ses copains soit pr�sente.
Tiens et si comme solution on proposait un cour de sensibilisation aux parents. Si on leur donnait des m�thodes d'amener le sujet. Et on leur donne aussi le choix. S'ils sont vraiment pas � l'aise on donne le cours � leur enfant.
Enfin personnellement je pr�f�rerais avoir le choix plut�t que de voir un prof de math ou de bio �tendre ses opinions sur le sexe devant mon jeune.
Je suis tellement d'accord lorsque vous dites que le féministe à ouvert un buffet pour homme...J'ai toujours dit que nous, la génération x, avons été élevé avec cette désolante mentalité et que nous en subissons toutes les répercutions ans notre vie. Il n'y a pas grand couple qui dure car tout est trop facile pour l'homme, ce chasseur-inné.Les gens se contente de relation superficiel, puis passe de un à l'autre sans approfondir aucunement. Cette situation est tellement désolante pour qui rêve de construire à long terme et de s'enrichir de ceci!!!Le fast-food de notre époque!
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