Hier soir, une amie à moi, bouleversée, m’informe que sa meilleure amie se sépare après 12 ans de vie commune avec son chum/ex. Notons qu’ils n’avaient pas d’enfants.
Il existe une équation universellement reconnue qui dit que le degré de tristesse de l’entourage d’un couple qui se sépare augmente avec le nombre d’années que le dit couple a été ensemble.
(Degré de) T(ristesse)=A(nnées) en C(ouple)
Quelque chose cloche ici. Normalement, plus longtemps un couple dure, plus les amoureux qui le composent se connaissent. Plus ils se connaissent, plus ils agissent en « connaissance de cause ». Normalement, un couple qui se sépare après dix ans sait encore mieux qu’il s’agit de la seule solution qu’un autre qui se sépare après deux ans, non? Un couple qui se connaît depuis un an, qui décide d’aller rester ensemble et se sépare dix huit mois plus tard, après avoir vécu le quotidien, la même salle de bains, etc… est quand mieux placé pour juger de la question : « On arrête ou on continue? », qu’un autre qui vient de vivre son premier week-end à Charlevoix après trois mois de fréquentations, non?
Alors qu’est-ce qui est le plus triste : un gars qui décide de ne pas rappeler une fille après une rencontre qui n’a pas tourné parfaitement à son goût, et qui ne saura jamais le vrai potentiel de cette fille, ou un gars qui décide que le voyage est terminé après 10 ans de vie commune?
Bien entendu, la plupart des ruptures sont décidé unilatéralement par une des deux personnes impliquées. C’est poche pour l’autre, mais n’est-ce pas là encore une bonne raison d’accepter la séparation, quand une des deux personnes ne veux plus de l’autre?
2 commentaires:
Ce que tu dis, c'est vrai, mais plus tard.
Une séparation, c'est aussi un deuil.
Qu'est-ce qui est le plus triste: faire le deuil de quelqu'un qu'on connaît depuis 3 semaines, ou de quelqu'un qu'on connaît depuis 15 ans ?
C'est normal que les gens commencent par ressentir de la tristesse et de l'empathie pour la mort de la relation, et c'est après ça qu'ils peuvent se permettre de la relativiser et de juger que, finalement, c'était peut-être une bonne chose.
Plus c'est long, plus tu t'attaches. Mais j'ai pareil du respect pour ceux qui ne s'acharne pas sur une relation qui cours tout droit vers le ravin... Presque autant que pour les couples qui sont capable de traverser toutes les épreuves ensemble et de s'en sortir grandit et encore amoureux.
Et sinon, j'ai souvent vu des couples qui se séparent après longtemps et qui continue quand même de voir l'ancienne belle famille. Car au final, la personne aimé est presque aussi importante que l'entourage qui viens avec...
Perso, je regrette beaucoup ma première belle maman. Et elle aussi ;o)
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