mardi 16 février 2010

Jouer dans sa ligue

Bonjour chers amis lecteurs.

Mon retour de France est beaucoup moins stable que j'aurais voulu. Le fait de me reloger, sortir les meubles de l'entreposage, etc., a été beaucoup plus de troubles que prévu, d'où mes délais entre chaque message. Et c'est sans compter que Déménagement de la Capitale a perdu mon matelas dans le processus. Bravo !!! Tranche de vie, j'aime tout vous dire LOL

Enfin, je suis de retour dans l'action et je réponds aujourd'hui à une question très intéressante, quoiqu'épineuse.

"Salut Marc.

Depuis que mon ex m'a laissée (il a deux ans), je rencontre des gars, sans chercher directement une relation stable, mais en l'envisageant. J'ai croisé deux genres de gars: le gossant qui ne décroche pas (et qui ne m'intéresse pas) ou bien le gars parfait pour moi qui devient mon fuckfriend, mais qui ne veut pas s'embarquer parce que je suis "la chum de fille". Je suis écoeurée de passer pour la chum de fille, même si parfois ça détient des avantages. Je me fais dire que je suis une fille géniale, belle, etc., mais qu'on ne veut pas me perdre. Alors, ils ne s'engagent pas. Quel est le problème? Samanta"

Bien que ce ne soit pas un cas super fréquent, je choisis cette lettre cette semaine, car ça permet de toucher un sujet intéressant : jouer dans sa ligue.

Le problème avec une fille qui est considérée comme une amie plus qu'une blonde, c'est un problème de ligue. Ou bien Samanta joue toujours dans une ligue en dessous d'elle, ou au dessus.

Si Samanta aime sauver les gars pour se sentir utile, elle va toujours vers un gars à problèmes, une ligue en dessous d'elle. Ce dernier va coller à mort, car elle représente une solution à ses problèmes, plus qu'une vraie complice. On connaît tous des filles qui carburent au service à la clientèle. J'en parle de long en large dans mon livre "Moi, si j'étais une fille". Ces filles pensent que plus elles vont donner à un gars, plus elles vont recevoir. Ce qui est faux. FAUX. La vraie équation est : es-tu juste bonne à donner? Si oui, tu vas attirer un gars juste bon à recevoir. Et il y en a des tonnes.

Jouer en dessous de sa ligue, c'est faire des concessions souvent bien intentionnées, mais qui vont te rattraper en tant que fille. Si le gars n'est pas à la hauteur de tes attentes, de tes ambitions, de ce que tu recherches, ça va toujours finir par te revenir dans la face. La ligne est mince entre les concessions normales et celles exagérées. Je n'ai pas des critères à proposer, mais je sais juste que lorsqu'une fille sent que le gars ne va pas suivre sur un aspect important ou un autre, ça va chier. Pour ma part, l'échange avec ma blonde est essentiel. Je lance des balles, elles doivent revenir. Pour moi, c’est mon critère de "ligue".

Si Samanta joue au dessus de sa ligue, les gars vont rester polis et lui dire qu'elle est si, qu'elle est ça, mais qu'ils ne veulent pas aller plus loin. Bullshit. Pour être caricatural, mais pas faux pour autant, disons qu'une fille qui pose des ongles à longueur de journée a très peu de chance d'être attirante pour un entrepreneur informatique. Ça peut faire un délicieux snack. Mais pour la longue route, l'échange risque de ne pas être satisfaisant. Dans la très grande majorité des cas, lorsqu'une fille est très belle, mais peu scolarisée ou avec peu d'envergure, les gars vont tourner autour pour se rassasier, mais pas plus. Et comment ces gars-là vont expliquer qu'ils ne veulent pas aller plus loin? En te disant, Samanta, que tu es " ...une fille géniale, belle, etc., mais qu'on ne veut pas te perdre". Ou toutes sortes d'autres balivernes pour s'esquiver.

Ça n'existe pas un gars pas prêt, juste un gars pas assez motivé. La vie parfois éloigne des couples, mais la motivation elle ne dépend que des personnes concernées.

À la semaine prochaine si je finis par me meubler adéquatement d'ici là. Je devrais vous écrire en direct de NYC.

7 commentaires:

Anonyme a dit...

La lettre de samantha me rejoins beaucoup !.. je vie quasiment la même situation en fait ! .. Je comprends bien la réponse de marc !.. cela me semble assez juste!.. mais je dois avouer qu'il est assez difficile de jouer dans la bonne ligue !.. pcq des gars de ligue au dessus de nous peuvent être très attirant ! .. mais bon je ne perds pas l'espoir en l'amour !.. je me dis qu'il m'attend à quelque part !.. :)

Xia a dit...

Cette lettre m'interpelle particulièrement. Jeune universitaire, je rencontre plusieurs gars dans mes temps libres. Il y en a plusieurs qui dès la première soirée ne passeront pas au deuxième round. D'autres avec qui je me dis que je pourrais faire un bout de chemin. Je suis une belle fille équilibrée, intelligente, sportive... qui sait où est sa place et qui ne se prend pas pour une autre. Pourtant, mes dernières tentatives ont été vaines et on reçues ce genre de traitement. J'en ai parlé avec l'un qui me disait qu'à 25 ans, les relations ne sont plus prises autant à la légère, voir si la fille fitt vraiment, dans sa vie, enfant, maison, etc. Pouvons-nous êtes la fille dite "parfaite" par la société mais, qui ne fitt pour aucun gars ? C'est ma peur.

Mat a dit...

drette sur la coche...

...je suis entrepreneur en informatique et j'abonde en ce sens ;)

où sont les jolies filles indépendantes avec de l'ambition ?

Anonyme a dit...

Ce qui me marque surtout, c'est que Marc semble dire que Samantha ne joue pas dans sa ligue. Elle cherche dans une ligue au-dessous ou au-dessus, mais pas dans la sienne. Est-ce que cela signifie que Samantha voudrait trouver quelqu'un qui ne lui ressemble pas, qui soit complètement différent d'elle ? Ce que je pourrais croire, car il est si facile de devenir ami avec une personne qui nous ressemble...

L'autre point qui m'intrigue (et ça n'a pas nécessairement de lien direct avec le message de Samantha [et si Marc pouvait étayer sur ce sujet, en commentaire ou dans un prochain billet, ça me plairait beaucoup]) : pourquoi une fille qui subit à fréquence régulière des échecs cuisants dans une tentative de relation réutilise le même "pattern" pour se trouver un autre gars ? ("Pattern" qui la mènera à un autre échec, encore et encore...)

Par exemple, la fille qui a fait l'université, qui sait où elle veut s'en aller dans la vie, qui aime voyager et les soirées tranquilles ; elle cherche toujours un gars qui fait un métier manuel (construction, plombier, mécanicien...), séduisant, beau parleur, mais pas stable et qui aime les sorties mouvementées ; l'idylle dure quelques semaines, quelques mois, mais va sur l'échec car les deux personnes sont très différentes. Pour sa remise en selle, Mademoiselle repart à la recherche / se laisse séduire par l'exact même type de gars qui l'a fait craquer ci-dessus... et ça mène encore à l'échec. Ligue au-dessus ? Ligue au-dessous ? (Ou juste ligue différente ?)

Je ne doute pas que la remise en cause de soi-même est très difficile. Mais il me semble qu'un moment donné, elle va se mettre à chercher autre chose ? D'une autre manière ?

-- Alain

Nadia a dit...

Si seulement plus de femmes comprenaient l'importance de jouer dans sa ligue ... à 20 ans c'est normal puisqu'on se connait si mal ... mais j'aurai bientôt 28 ans et je suis toujours étonner d'entendre des femmes qui m'entourent pleurer sur leur sort au sujet de leurs "mauvaises fréquentations". Si un gars n'est pas sous le charme dès le début; il ne le sera jamais ... donc passe à un autre appel ... ! Je ne comprendrai jamais l'acharnement de certaines femmes ...

En passant Alain, il est faux de croire que toutes les universitaires recherchent un pompier, un policier ect ... Ça dépend ce que tu entends par "universitaires" ... Entrer à l'université est une chose ... en sortir avec un diplôme en est une autre ... et faire quelque chose de cette formation est encore une autre chose. J'ai fréquenté l'université assé longtemps pour savoir que des "naïves éternelles" il y en a au secondaire, au CEGEP et à l'université ... cependant, la fille qui fait quelque chose de sa scolarité se lasse vite d'être la nunuche de service d'un Monsieur Uniforme. Crois-moi, si la fille qui t'intéresse fait parti, de cette catégorie ; COURS ... SAUVES-TOI ! ... car en effet c'est voué à l'échec ! ... et de toute façon les beaux parleurs, les séduisants tout en muscles se "casent" volontairement avec des nunuches sans éducations et surtout sans porte de sorti car c est plus facile à manipuler ... Une cadre, une avocate, une dentiste ect ; a souvent moins de tolérance face a un imbécile que les filles qui travaillent au salaire minimum ... ce n'est pas de la discrimination ; c'est l'instinct de survie de la femme ... elle s'accroche a son pourvoyeur ... et est prête a n'importe qu'elle bassesse pour maintenir son "standing" que Monsieur lui fournis !

Et malheureusement, certaines femmes "célibataires en chasse" ne se réveilleront jamais ... elles sont des belles au bois dormant qui espère toujours le beau prince musclé plein d'argent ... mais elle ne réalise pas qu'elle auront un jour 40 ans et qu'elle risque de devenir la désespéré assise au bar qui n'a pas su entendre le "last call" et que les beaux musclés qui ne veulent pas se casé c'est terminés ... même pour une baise ils ne sont plus intéressés ... que tout ce qui leur reste ce sont des "Roger" digne de Cruising Bar ... !

Anonyme a dit...

Nadia, merci de ta remarque et merci de me replacer un peu. Je ne suis peut-être pas clair. En fait, j'ai plutôt utilisé des stéréotypes: la femme qui réussit professionnellement et académiquement, qui se connaît bien, et le monsieur muscle en uniforme (ou pas) player incertain sur les bords qui n'est pas certain de vouloir s'engager avec les personnes qu'il rencontre (car lui-même ne cherche-t-il pas dans la bonne ligue ?). En même temps, tout le monde est différent: je ne dis pas qu'une femme qui a un diplôme en main recherche obligatoirement un "prince charmant" musclé et sans cervelle mais qui a du cash et qui sait entretenir (ok, je pousse beaucoup trop le bouchon, lol). Je ne dis pas non plus que les pompiers/plombiers/mécaniciens/autres métiers de bras sont tous des gars pas fiables ou sans avenir. J'ai utilisé des stéréotypes, c'est bien de le rappeler. Et en fait, je n'aurais peut-être même pas dû utiliser de stéréotypes; peut-être que c'était juste pour faire un semblant de lien avec le message de Samantha? Ou plus pour montrer un "pattern" de recherche. Anyway, j'ai deux situations sans stéréotype, et ça a un meilleur lien avec les ligues de Marc.

Imaginons cette situation (basée sur des histoires entendues par plusieurs ami[e]s, promis juré): Madame et Monsieur se rencontrent par MonClasseur. Ils jasent beaucoup par le site (une semaine, parce que bon, interactivité oblige...), puis par MSN et par téléphone (un mois, deux mois... trois mois... plus? ni Monsieur ni Madame s'en rappellent vraiment). Et Madame et Monsieur ont énormément de plaisir, savent s'écouter, se divertissent bien. Vient le moment de la rencontre (déjà: trop tardive?). Une première très belle rencontre toute simple. Une seconde rencontre où Madame et Monsieur se rapprochent un peu physiquement (comprendre, s'assoient plus près l'un de l'autre sur le divan durant le film), accessoirement avec câlin (= caresse). Troisième rencontre tout aussi belle où c'est manifeste que Madame et Monsieur veulent des câlins.
- Que se passe-t-il si ça se termine dans la chambre (ou autre endroit), puis que par après Madame discute avec Monsieur de ses sentiments, qu'elle a envie de passer à une étape supérieure, mais que Monsieur n'en a pas envie? (Ou l'inverse [plus rare?]: Monsieur discute de se qu'il ressent à Madame, mais Madame n'est pas prête à aller plus loin...)
- Que se passe-t-il si, à la troisième rencontre, ça reste toujours au niveau du câlin (pas de baiser)? Puis qu'à la quatrième rencontre, encore pas de baiser? Parce que, après discussion, Madame affirme que d'embrasser, c'est quelque chose d'important pour elle, que ça indique le passage à une étape supérieure, mais que Monsieur a une opinion différente? (Ou, encore une fois, l'inverse: le baiser est important pour Monsieur, et Madame ne partage pas son avis...) Est-ce que c'est ça qu'on pourrait mettre dans la catégorie du niaisage?

En résumé, est-ce que c'est ça qu'on pourrait dire : ne pas jouer dans la même ligue?

-- Encore Alain

Anonyme a dit...

J'imagine qu'on peux aussi dire que quand les 2 personnes de veulent pas la même chose ils jouent dans des ligues différentes, parce que quand ca clique avec qqn de sa ligue et bien on ne se pose pas 32 questions. Les gens qui trippent trouvent du temps ;-)

Ceci dit cest la théorie. Quand les sentiments entrent en jeu tout se complique. Par contre l'amour a le dos bien large je crois. Si les gens peuvent comprendre clairement ce quils cherchent et pourquoi ils sont très attirés par tel ou tel type de personne , les choses se rationalisent un peu et ce dédramatisent du même coup.

Marie