Danger: over-intensité

Chers lecteurs assoiffés,

Comme vous le constatez aujourd'hui, si ce n’est déjà fait, une version vidéo s'ajoute maintenant à votre blogue, pour multiplier le plaisir et la diffusion. J'ai BESOIN de vos commentaires de toutes natures. L'idée est de compléter le blogue écrit, avoir plus de visiteurs, susciter plus de réactions. Ultimement, j'aimerais que ces vidéos deviennent une web télé, où je recevrais des "patients" live, plutôt que de juste lire leurs doléances par écrit. C'est vous qui déciderez si c'est ce qui va arriver, en voyant la popularité (ou non) de ces vidéos.

Cette semaine, un de mes amis personnels m’a écrit avec cette question au sujet d'un tout nouveau dossier qu'on appelle « La Police».

"Marc, refus de La Police, ci-dessous.
Pourtant, j’avais vraiment senti quelque chose.
3 fois, je l’ai surprise à me regarder.
Sa meilleure amie m’a avoué qu’elle
avait dit que j’étais son genre.
Qu'est-ce que je fais ?

Voici la réponse que mon ami (appelons-le Paul) a reçu à son dernier courriel:

“Salut Paul!

D’abord, sache que tu n’as absolument rien à te faire pardonner…

Ensuite, tu dois savoir que présentement, je ne suis vraiment/absolument pas à la recherche d’une relation. Alors, je suis un peu mal à l’aise avec l’invitation au resto… Je ne voudrais pas te faire perdre ton temps ou te laisser sous-entendre des intentions que je n’ai pas… Tu comprends?!?

P.-S. Merci quand même pour la tonne de compliments. Ma tête ne passe officiellement plus dans le cadre de porte… ;-)

Bon week-end!”


J'en parle en long et en large dans mon dernier livre, ainsi que dans mon Code : il ne faut jamais mettre les filles sur un piédestal, car elles en sont (minimalement) valorisées, mais (majoritairement) effrayées. Et la peur de ne pas être à la hauteur les inonde alors en proportion des compliments employés.

Les chances d'être mal compris au fil de départ sont nombreuses, sur plusieurs sujets. Une fille à qui tu dis : “Des amis j'en ai assez” peux comprendre que tu veux une blonde, alors que tu veux probablement dire que tu ne veux pas juste d'une amie platonique de plus, que ça prend du "physique". Je le sais, je l'ai vécu en masse!

J'ai toujours soutenu qu'il fallait aborder toutes les filles de la même façon, avec le même intérêt, au départ. Il est faux de penser qu'on agit de façon X avec un snack (on l'est tous à un moment ou un autre, sachez-le), et Y avec la blonde potentielle. C'est après que la séparation a lieu, pas au tout début. Mais il y des façons qui facilitent les départs et d'autres, non. D'être trop intense n'aide que les amateurs de coups de foudres. Trop de compliments, comme trop de sel, ça ne goûte pas meilleur.

Je ne m'étirerai pas davantage sur les gaffes de Paul, c'est expliqué abondamment dans mon Encyclopédie. Mais la gaffe est faite, répondons maintenant à sa question : “Qu'est-ce que je fais?” Je suis ici pour ça après tout.

L'erreur de Paul a été d'être "too much" auprès de La Police, qui l'a mal pris. Il est alors en mode récupération, au lieu d'être en train d'enchaîner dans la joie. Et chaque fille peut être éventuellement récupérée au début. Après un certain temps, c’est plus difficile, voire même impossible. Mais au début, si.

Théoriquement, Paul est brulé, car dans la tête de La Police, il veut une blonde, la grosse affaire, et elle, pas. Il doit donc

A)-Changer cette perception et B)-Recommencer.

A)- Changer sa perception. Paul est allé trop fort. Trop, point. Trop de compliments, trop d'intensité, bref, a brûlé son dossier. Je sais, je l'ai tellement fait. Pour l'intention, on donne un A. Pour les résultats : Zéro.

Le plan est le suivant : laissez passer du temps, environ une semaine, voire dix jours, puis contre-attaquer avec un message rigolo, sans aucune invitation. Règle générale, un lien Internet d'un site ou d'une blague quelconque qui a rapport avec elle. La fille est police, ça ne devrait pas être compliqué. Tu envoies le tout en prétextant que ça t'a fait penser à elle. “Comment vas-tu?” Petit échange, fini.

Deux fois comme ça, puis on reprend les échanges. Pour REVENIR avec une invitation COMME SI DE RIEN N'ÉTAIT. C'est l'étape B) Re-créer une deuxième première date.

Une fois la pression des intentions de Paul enlevé, La Police pourra sûrement être plus encline à dire oui à une drink. Et on recommence alors à zéro.

Tout ceci aurait pu être évité si Paul avait pris le temps de bien s'informer au départ. C'est à ça que ça sert d'acheter un de mes livres. :)

Bonne semaine à tous. Écrivez-moi, pour tout et rien, c'est important marc@monclasseur.com